mercredi 18 avril 2007

Chimpanzé version 5



Après ces techniques à risques, je vais m’offrir un petit passage plus serein en renouant avec ma technique favorite: l’aquarelle. Enfin, quand je dis aquarelle... Je ne l’utilise pas tout à fait de manière classique, en réservant des zones de blanc et en jouant de sa transparence et de la luminosité de ses pigments mais plutôt comme une gouache très fine sans les avantages du pouvoir couvrant de ce médium.

Je choisis un papier assez épais, qui supporte bien les passages répétés de pinceaux humides sans gondoler ni pelucher. En effet je multiplie les passages de couleurs, un peu de vert par dessus un gris par exemple, pour leur apporter des nuances, et je repasse souvent sur les tracés avec un pinceau en poils de martre Kolinsky, un vieux pinceau dont je ne trouve pas l’équivalent, à la fois souple et nerveux, pour fondre les contours. J’aime bien quand le papier a perdu son apprêt et permet ainsi ces superpositions fondues qui donnent des teintes très variées. (Vous pouvez cliquer sur l'image du détail pour le voir en grand format)

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